Le présumé coupable est-il le vrai coupable ?

Je veux donner mon opinion sur le cas de madame Sonia Blanchette celle qui est blâmée pour le meurtre de ses enfants. Je crois qu’elle subit une grande injustice, car elle a été évaluée et diagnostiquée comme une personne atteinte de maladies mentales. Plus encore, elle était médicamentée,

La personne qui est atteinte par cette maladie est affectée par certaines caractéristiques :

  • sa confusion mentale est perceptible
  • elle éprouve de la difficulté à se concentrer
  • elle répond à des impulsions qu’elle ne peut contrôler
  • elle ne peut raisonner correctement, car son centre de logique est déréglé et même absent (Valeurs, Croyances, Principes)
  • elle ne peut maîtriser ses humeurs, car elles sont trop instables, imprévisibles, tantôt aimables et subséquemment sans savoir pourquoi elle réagit avec fracas et vigueur.
  • avec elle, la tempérance et l’intempérance se chevauchent un moment, c’est l’euphorie et l’instant d’après c’est l’angoisse, elle vit continuellement dans les excès.

Après avoir pris connaissance de ces particularités, je trouve injuste que cette personne ait à subir un procès et qu’elle soit accusée pour un geste qu’elle a commis alors qu’elle n’était pas consciente du mal qu’elle faisait, c’est ce qui explique qu’elle n’ait pas de remords.

Nous la traitons comme une meurtrière, alors que nous devrions la traiter comme une personne malade, ce fut le verdict qui a été prononcé par le psychiatre qui l’a évalué

C’est injuste de l’incriminer sans tenir compte de son état de santé, mais la punition semble être le seul issu, mais nous devons reconnaître que cette maladie touche de plus en plus de personnes. Ce cas n’est pas unique!

Tant que nous n’aurons pas découvert le médicament miracle qui neutraliserait cette maladie, nous assisterons à des abus semblables.

« Le présumé coupable est-il le vrai coupable »

C’est doublement triste !

Les enfants sont grands quand ils sont petits

Je veux donner mon point de vue au sujet de l’article paru dans l’Express du 3 octobre 2010 (pour éviter que l’enfant fasse les frais d’une rupture conjugale).

Dans cet article, Mme Nathalie Roy, directrice au Réseau d’aide aux familles RAFT, soutient que s’il y a séparation, la relation parentale continue. J’ajouterais que dans certains cas, cette relation serait améliorée. Cela dépendra de l’aide apportée à chacun. Ce qui est certain, c’est qu’elle serait différente. Vous mentionnez que vous avez mis sur pied des séminaires sur l’ABC de la coparentalité. J’aimerais avoir plus d’informations sur la méthode utilisée. Existe-t-il une formation reconnue? Avez-vous une accréditation qui vous permet de pratiquer? Quel est votre taux de réussite?

Pratiquer cette méthode sans la maîtriser comporte certains dangers surtout pour l’enfant. Comme vous le dites si bien dans votre article  » les enfants ne sont pas de petits adultes « . En effet les enfants sont sensibles à ce qui se passe à la maison. Moi je dis : que nos enfants sont sensibles à toutes situations conflictuelles que ce soit à la maison ou ailleurs. Ce qui les insécurise, c’est quand leurs parents sont concernés. Le genre de séminaires que vous offrez pourrait avoir un impact sur la famille, c’est pour cela qu’il faut être prudent car tout peut dégénérer. Devant un échec, l’enfant pourrait être marqué, se faire des scénarios, penser que c’est à cause de la thérapie que ses parents se sont disputés, que c’est de sa faute si c’est arrivé. Il pourrait se sentir abandonné et tenir des propos méprisants sur ses parents. Toutes ces interprétations resteront dans sa mémoire comme si c’était la réalit?. Il pourrait développer des comportements qui dans le futur lui causeraient des problèmes, tel que : mentir, manipuler, insulter, violenter ou peut-être au contraire se recroqueviller sur lui-même, éprouver de la honte, s’apitoyer, se plaindre, chercher à attirer la pitié. Il aura toujours pour excuse : c’est parce que ses parents se sont séparés et qu’ils l’ont abandonné. Nous demandons à nos enfants d’être grands quand ils sont petits. Nous leurs demandons de comprendre alors qu’ils n’ont pas suffisamment de données dans leur mémoire pour faire une analyse logique de la situation.

Dans le cas d’un divorce, ce que l’enfant a besoin, c’est d’être réconforté, de connaître la vérité (la réalité), d’être rassuré sur la place qui lui revient dans ce nouveau contexte, de se faire confirmer que son papa restera son papa et que maman restera sa maman, que le conflit appartient aux grands. Que si vous avez pris cette décision, c’est que vous vouliez arriver à une meilleure entente, à mieux communiquer.

Pour réussir une telle démarche, chacun devrait neutraliser ses émotions, dévoiler et exprimer les faits reprochés ainsi que les sentiments qui s’y rattachent sans que personne n’intervienne. Aussi chacun devrait manifester leurs décisions afin de pouvoir négocier jusqu’à ce qu’ils arrivent à un commun accord et que les parties acceptent cette décision. Par ce processus, ils devraient avoir éliminé les sources qui pourraient déclencher à nouveau un conflit entre eux comme l’arrivée d’un nouveau conjoint, un enfant qui éprouve des difficultés ou tout autre élément. Ils savent qu’ils peuvent et doivent négocier sans s’accuser mutuellement. Les parents devront avoir une confiance absolue l’un envers l’autre, s’efforcer de préserver ce lien et s’engager à respecter la réputation de l’autre afin que l’enfant ne se sente pas forcer de choisir entre papa ou maman.

Vous reconnaîtrez la réussite de votre démarche quand vous aurez l’impression d’être libéré de vos émotions, d’avoir été écouté avec impartialité, d’avoir été respecté en tant qu’individu unique. Ainsi vous aurez rétabli l’harmonie et le respect entre vous.

J’ai innové cette méthode, je l’ai expérimentée avec succès à plusieurs reprises. De plus, j’ai écrit deux volumes dans lesquels je donne les notions de base sur cette approche. Vous y trouverez des exemples de cas vécus qui vous aideront à rationnaliser ce que vous vivez et vous prendrez le contrôle de ce qui vous appartient. Nos enfants sont les adultes de demain.

Prière de bien identifier l’ennemi

Je veux apporter mon point de vue au sujet de l’article paru dans l’express de mercredi 8 septembre 2010 sous le titre « Prière de bien identifier l’ennemi ».

Dans cet article, Mme Jocelyne Desjardins donnait son opinion sur le sujet de l’émission radiophonique de M. Paul Arcand. L’inceste et les moyens envisagés de part et d’autres pour remédier à cette problématique étaient le sujet discut?.

Les solutions suggérées dans cette situation n’aident personne, le parent incestueux le restera, le parent irresponsable le restera aussi. L’enfant, avant de dénoncer ses parents sera tiraillé par des sentiments négatifs, (honte, culpabilité, peur, etc) qui le paralysent. Il pourrait rester prisonnier longtemps avant d’accuser les personnes les plus importantes de sa vie. Le brusquer vers des accusations en tout genre l’insécuriserait, l’échec pourrait causer un tort énorme à son évolution.

De plus, lorsque j’ai développé ma méthode (analyse de soi par soi pour soi), j’ai été confronté à des situations similaires. J’ai constaté que souvent, les gens impliqués dans cette situation en sont sortis avec une frustration supplémentaire. L’enfant qui attaquait des procédures légales ou autres, additionnait d’autres frustrations, fixait les sentiments négatifs ressentis au départ.

Devant ce constat, j’ai changé mon approche, j’ai découvert que si je voulais favoriser le dévoilement des victimes, je devais :

  1. Établir un lien de confiance avec les victimes
  2. Remettre à chacun ce qui lui appartient
  3. Lui permettre de neutraliser ses émotions
  4. L’accompagner dans sa prise de décision
  5. Le déculpabiliser pour mieux le responsabiliser

Je veille à ce que tout se déroule dans l’harmonie et le respect de chacune des victimes (enfant, père, mère etc…)

Ce sont des personnes qui vivent un stress énorme causé par un sentiment de peur.

Ce qui facilite la démarche, c’est de détendre la situation d’abord, arrêter les guerres pour installer l’harmonie et cultiver la paix tout au long de la démarche.

Mon opinion est que si nous voulons aider les autres dans n’importe quelle situation nous devons faire la paix à l’intérieur de nous.

Culpabiliser la personne cause une fermeture dans la communication, de plus pousse à la rébellion, à la violence. Si nous voulons aider les victimes, nous devons les responsabiliser.

Ils reconna?tront leur culpabilité eux-m?mes.

C’est dans ce but que je dis aider avant de punir.

Il n’y a pas de coupables mais que des personnes responsables.